Elle remet le couvert. Cinq ans après Merci pour le moment, où elle revenait sur neuf années de couple avec François Hollande, Valérie Trierweiler renoue avec l’autobiographie. Son nouvel ouvrage, qui sortira le 25 septembre prochain, raconte sa vie professionnelle intriquée à sa vie personnelle.
Ç’avait été un événement. Nul besoin d’investir dans une campagne de promotion, le précédent livre de Valérie Trierweiler s’était vendu tout seul. À la faveur d’une aura de scandale en haut lieu, de tromperie, d’amertume, l’autobiographie de l’ex-première dame avait été catapulté dès sa parution, le 4 septembre 2014, au rang des best-sellers pour devenir le livre le plus vendu en France en 2014, devant Cinquante Nuances de Grey. Un succès qui a marqué toute une génération au point que prononcer “Merci pour ce moment” renvoie, aujourd’hui encore, systématiquement à ce pavé dans la mare. Comme si l’expression était désormais copyrightée.
Bien qu’elle se soit défendue d’avoir fait un livre à charge sur François Hollande, ce qu’on a pu lui reprocher en révélant la célèbre expression – “les sans-dents” – que l’ancien président de La République employait à l’égard des personnes pauvres, Valérie Trierweiler, 54 ans, a “fait mal” à son ex-mari en décrivant sa déconfiture face à un monde d’apparats et de calculs politiciens. Et elle compte bien récidiver.
C’est une annonce qu’elle a faite sur Instagram. La prochaine autobiographie de la journaliste de Paris Match paraîtra le 25 septembre 2019 et s’intitulera On se donne des nouvelles. Toujours aux éditions Les arènes, qui avaient édité Merci pour ce moment, l’auteure explicite en commentaire ce qu’on peut s’attendre à trouver dans ses nouvelles pages : “Voilà trente ans que ma vie professionnelle et personnelle est liée à l’histoire de @parismatch_magazine. J’ouvre ici quelques fenêtres sur le passé mais surtout une grande porte sur l’avenir. Je vous fais part de mes doutes et de mes joies, de ce qui me touche ou me révolte, je vous parle de ceux qui m’ont émue, de celles que j’ai admirées. Je vous raconte les si beaux lendemains.”
Si le caractère apaisé qui semble émaner d’On se donne des nouvelles comparé au brûlot qui avait captivé plus de 600 000 personnes peut surprendre, certains passages de On se donnes des nouvelles devraient toutefois revenir sur des instants chargés en émotions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises : “Et « Mes amis, mes amours, mes emmerdes » comme le chantait si bien Aznavour. La vie, tout simplement.”
Enfin, celle qui n’a pas sa langue dans sa poche et aime lancer des piques au gouvernement conclut sur sa photo de couverture. Elle y apparaît décontractée, les mains dans les poches et le sourire radieux, un état qu’elle dit devoir à son nouveau compagnon, Romain Magellan, avec qui elle file le parfait amour : “Et il n’y aurait pas ce sourire sans @romainmagellan“.
Crédits photos : Denis Guignebourg / Bestimage