L'amniocentèse, c'est plus automatique !

Toutes les femmes enceintes le savent, le principal risque d’anomalie chromosomique chez l’enfant, c’est la trisomie 21 ou syndrome de Down. Ce risque augmente avec l’âge, il est ainsi de 59 pour 10 000 grossesses à partir de 35 ans.
Pour dépister ce syndrome, il existe plusieurs techniques : mesure de marqueurs sériques (dans le sang de la mère), mesure de la clarté nucale lors de l’échographie (signe visible au niveau de la nuque de l’embryon) ou la fameuse amniocentèse. Mais cette dernière technique présente un risque, certes faible, d’entraîner une fausse couche.
Aujourd’hui, les dépistages proposés aux femmes varient énormément d’un hôpital à l’autre. La haute autorité de santé (HAS) a donc décidé d’évaluer les pratiques pour un dépistage plus fiable et plus sûr. Elle préconise ainsi aujourd’hui un dépistage associant la mesure de la clarté nucale et l’évaluation des marqueurs dans le sang pour toutes les femmes durant le premier trimestre de grossesse (entre la 11e et la 13e semaine d’aménorrhée). Celui ci doit être suivi au 2e trimestre d’un second contrôle par les marqueurs sériques. Et ce n’est que dans le cas d’un test positif au premier ou au second que l’amniocentèse viendra confirmer le diagnostic.
La HAS souligne que même pour les femmes de plus de 38 ans, il n’est pas utile de proposer d’emblée l’amniocentèse, mais qu’il est préférable de passer par le dépistage classique, qui donne de bons résultats aussi dans ces tranches d’âge.
Une petite révolution donc, mais dont les effets seront néanmoins évalués dans les mois suivants leur application, pour être sûr que ces nouvelles recommandations sont adaptées. Et la HAS insiste sur le fait que la formation des professionnels de santé et l’information des mamans restent essentiels pour prévenir ce syndrome.Source : Communiqué de la Haute autorité de santé, juin 2007.Click Here: cheap nsw blues jersey