Vaccin anti-grippe A : du nouveau en Suisse et en Chine

Le laboratoire Novartis annonce des résultats encourageants sur l’efficacité de son vaccin, administrable en 2 doses. De son côté, la société chinoise Sinovac annonce aujourd’hui l’autorisation de commercialisation de son vaccin unidose.

Novartis, un des 4 laboratoires auxquels la France a commandé plusieurs millions de doses vaccinales pour lutter contre le

virus de la grippe A, annonce aujourd’hui dans un communiqué qu’un des vaccins à l’étude provoquerait une forte réponse immunitaire, et ce dès la première injection chez une majorité de patients. Ces résultats ont été obtenus lors d’un essai thérapeutique sur 100 patients : 80 % d’entre eux ont une réponse immunitaire forte (production d’anticorps dirigés contre le virus H1N1) après une injection, 90 % après la deuxième injection.
Selon Novartis, ces résultats montrent qu’il serait possible d’induire une protection efficace dans les 15 jours suivant la première injection. La firme pharmaceutique suisse précise également que ces données ont été réalisées avec un vaccin produit par culture cellulaire (procédé de fabrication plus rapide qu’avec des oeufs, mais plus cher) et comportant un adjuvant, substance destinée à amplifier la réponse immunitaire. Ce vaccin, appelé Celtura, fait l’objet d’autres essais cliniques et pourra donc éventuellement être proposé en unidose. Novartis travaille également sur un vaccin sans adjuvant, qui pourrait être réservé aux personnes fragilisées (femmes enceintes, maladies chroniques, auto-immunes, etc.).
De son côté Sinovac, un laboratoire chinois de biotechnologies, annonce sur son site que son vaccin, injectable en une seule fois et produit sur des oeufs, vient d’être approuvé par les autorités chinoises pour un usage de 3 à 60 ans. Cette approbation par le ministère chinois de la santé fait suite à des essais cliniques fructueux, selon Mr Weidong Chin, président de Sinovac. Le communiqué ne précise pas si ce vaccin comporte également un adjuvant.
Ces communications vont donc dans le sens d’une protection efficace possible contre cette infection, même si davantage de données sont nécessaires pour conclure. Elles ne préjugent de toute façon pas de la stratégie vaccinale qui sera mise en oeuvre : faut-il vacciner un maximum de personnes, ou privilégier les personnes à risques et les professionnels de santé ?Sources : communiqués de Novartis et de Sinovac, 3 septembre 2009Click Here: camisetas de futbol baratas