Avec près de 400 recours aux urgences hospitalières pour des cas de bronchiolite chez des enfants de moins de deux ans au cours de la semaine du 15 au 21 novembre, contre un peu plus de 300 à la fin du mois d’octobre dernier, l’épidémie de bronchiolite poursuit sa progression sur le territoire français, selon les données diffusées par l’Institut de veille sanitaire (InVS) mardi 23 novembre.
Nombre hebdomadaire de recours aux urgences hospitalières pour bronchiolite des enfants de moins de deux ans dans les 93 établissements hospitaliers participant à la surveillance depuis 2008, données InVS, 22 novembre 2010.
Les données recueillies dans les 227 services d’urgence hospitaliers participant à la surveillance de la bronchiolite montrent que l’épidémie de bronchiolite chez les nourrissons poursuit sa progression en France métropolitaine. Cette progression est particulièrement marquée dans la partie nord de la France et en Ile de France alors qu’elle reste modérée à ce jour dans la partie sud de la France. Comme les années précédentes, un ralentissement de l’épidémie a été observé au cours de la semaine qui a suivi les vacances scolaires de la Toussaint. Les enfants de moins de 6 mois représentent 43% des nourrissons ayant eu recours aux urgences hospitalières depuis le 1er septembre 2010 et sont plus souvent hospitalisés suite au recours aux urgences que ceux âgés de 6 mois à 2 ans (45 % vs. 29 %). Une fois le diagnostic de bronchiolite établi, la prise en charge de la bronchiolite est simple. Seuls les risques de forme grave et de complications pourront éventuellement déboucher sur une hospitalisation d’emblée. Dans le cas contraire, le traitement se résume à la désobstruction du nez par l’instillation de sérum physiologique et à des séances de kinésithérapie respiratoire quotidienne pour aider l’enfant à expectorer, si le médecin le juge nécessaire. Mais
l’efficacité de cette technique a récemment été remise en cause par la revue Prescrire, qui juge qu’elle n’accélère pas la guérison. En revanche, il n’y a pas lieu, sauf cas particulier, d’administrer d’antibiotiques, inefficaces contre les infections virales, ni d’antitussif, de fluidifiant bronchique ou tout autre médicament.David BêmeSource : Bronchiolite – Situation épidémiologique de la bronchiolite en France métropolitaine – InVS – 22 novembre 2010Click Here: cheap Cowboys jersey