Christine Kelly est une maman très protectrice, en raison de son enfance difficile et des épisodes douloureux qu’elle a traversés. La chroniqueuse de TPMP s’est confiée au magazine Public sur son rôle de mère.
Comme pour toutes les mamans, sa fille est la chose qui compte le plus à ses yeux. Cela s’explique sans doute par l’enfance difficile qu’a connue Christine Kelly. Dans une interview accordée au magazine Public, parue ce vendredi 19 avril, la chroniqueuse de Touche pas à mon poste est revenue sur son parcours personnel semé d’embûches.
Dès son plus jeune âge, la jeune Christine est rouée de coups par celle qui est censée jouer le rôle de figure maternelle. « On m’a toujours battue pour me dire que je n’étais pas belle et que je ne valais rien », confie-t-elle dans les colonnes de Public. Pour échapper à cet enfer quotidien, elle tente de partir, de s’enfuir. Plusieurs fois. « J’ai fait ma valise une première fois à l’âge de 9 ans. Mais ce n’est qu’à 20 ans que je suis partie définitivement », explique celle qui se sentait jusqu’alors « séquestrée ».
En grandissant, il n’a pas été simple de pardonner à ses parents, qui lui « ont toujours reproché d’exister », comme elle le confie à nos confrères. Sa mère a même essayé d’avorter. Mais hélas, ce n’est pas la seule douleur qu’a connue Christine Kelly… En 2001, cette dernière a perdu des jumeaux, à six mois de grossesse. « J’ai divorcé car je voyais en mon mari (Pierre, avec qui elle est restée mariée dix ans, ndlr) la présence de ces enfants », glisse-t-elle à Public. Mais là encore, il faut essayer d’avancer…
« La naissance de ma fille m’a ouvert les yeux »
À la naissance de sa fille, tout a changé pour Christine Kelly. « La naissance de ma fille m’a ouvert les yeux et j’ai pardonné. Deux choix s’offraient à moi : humilier à mon tour ou me battre contre toutes les humiliations. J’ai choisi cette dernière option », explique-t-elle. Elle a alors pris conscience du bonheur d’être maman : « Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie (…) Le fait d’avoir eu ma fille tardivement, à 45 ans, me donne une dimension de puissance, un bonheur indescriptible », confiait-elle au magazine Ici Paris en 2015.
Et avec Léa, pas question de reproduire le même schéma que ses parents. « Si mes grands-parents et mes parents ont été battus, j’ai décidé que cette violence s’arrêterait avec moi », assure-t-elle. Avec sa petite, aujourd’hui âgée de 4 ans, Christine Kelly se veut avant tout protectrice et stricte. « Je suis protectrice, câline, à l’écoute mais stricte. Pour son bien, je ne laisse rien passer et pose des limites ». Pour sa fille, elle a trois objectifs : « développer ses capacités d’adaptation, qu’elle maîtrise ses émotions et soit déterminée », confie-t-elle. Cette dernière assure que si elle a ces trois qualités, Léa « réussira dans la vie ».
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