Une récente recherche américaine montre que les jeunes américains scolarisés au lycée victimes de cyber-harcèlement, et de violence physique et/ou sexuelle, ont une attitude plus risquée vis-vis de leur santé, comme le fait de consommer des drogues ou de ne pas mettre de préservatif lors des relations sexuelles.
Environ un tiers des lycéens interrogés a déclaré avoir eu des relations sexuelles récemment. Parmi eux, 43% ont fait l'impasse sur le préservatif et 14% n'ont pas utilisé de contraception.
Le cyber-harcèlement sévit dans le monde entier : en France, 22% des 18-24 ans en ont déjà été victimes sur les réseaux sociaux. Une récente étude américaine publiée dans l’
International Journal of Adolescent Medicine and Health montre que les adolescents qui en sont victimes sont plus sujets à la dépression. La recherche a également porté sur trois autres formes d’intimidation : le harcèlement scolaire, la violence physique et la violence sexuelle. Sur les 5288 étudiants interrogés dans le cadre d’une enquête nationale réalisée en 2015, environ un tiers des élèves scolarisés au lycée aux États-Unis a déclaré avoir eu des relations sexuelles récentes. Parmi eux, 43% ont fait l’impasse sur le préservatif, 21% ont bu de l’alcool ou consommé des drogues avant le rapport sexuel et 14% n’ont pas utilisé de contraception.D’après les auteurs de l’étude, cette propension à adopter des comportements sexuels à risque est nettement plus marquée chez les garçons que chez les filles, en particulier chez ceux victimes de cyber-harcèlement. Les résultats montrent que tous les types de harcèlement subis ont été associés à des symptômes dépressifs, aussi bien chez les femmes que chez les hommes, et que la violence physique et sexuelle favorise également l’adoption de comportements sexuels à risque. Ces résultats peuvent refléter une culture de masculinité toxique et souligner la nécessité d’accorder une attention particulière aux victimes de sexe masculin qui peuvent être réticentes à s’identifier et, par conséquent, plus à risque de subir des effets négatifs sur leur santé, estiment les auteurs de la recherche.
“Il est essentiel de créer des espaces sûrs et privés pour que les garçons puissent partager leurs expériences, et nous espérons que cette recherche encouragera les écoles à déployer des efforts de communication afin de déstigmatiser la victimisation“, estime le chercheur Youn Kyoung Kim, professeur à l’université d’Etat de Louisiane et auteur principal de l’étude.Click Here: camiseta river plate