Des chercheurs américains ont pu isoler des cellulesmalignes capables de produire des cellules cancéreuses,capables de générer de nouvelles tumeurs.
A la manière des cellules souches, ces cellulescancéreuses ont la possibilité de produire toutes lesautres cellules nécessaires à la tumeur. “Cescellules induisant des tumeurs possèdent beaucoup depropriétés des cellules souches. Elles peuvent fairedes copies d’elles-mêmes – un procédéd’auto renouvellement – et produire tous les types decellules de la tumeur originelle“ déclare le Pr. Clarke,principal auteur de l’étude.
Bien que des cellules similaires aient étéidentifiées dans les leucémies humaines, cettedécouverte est la première concernant une «tumeur solide ». Cette nouvelle découverte pourraitexpliquer certains échecs dans le traitement du cancer dusein et ainsi permettre leur amélioration.
“Le but de tous nos traitements actuels est de tuer autant decellules cancéreuses que possible“ explique le Dr Wicha.“Cette étude suggère que notre modèle actuelne nous conduirait nulle part, parce que nous ciblons les mauvaisescellules avec les mauvais traitements. Au lieu de cela, nous devonsdévelopper des médicaments qui vont cibler cescellules souches de tumeur. Si nous voulons guérir lescancers du sein dans les stades avancés de cancer du sein,il sera absolument nécessaire d’éliminer cescellules“.
Grâce à différentes techniques, il aété possible de caractériser les cellulessouches cancéreuses. La grande majoritéprésente une même protéine de surfacecaractéristique.
La prochaine étape consiste à trouver ce quicaractérise ces cellules des autres cellulescancéreuses. Capables de les identifier, les chercheursdevront maintenant travailler à la mise au point detraitement les prenant spécifiquement pour cibles.
Bien que ces résultats soient encore trèspréliminaires et n’aient étéobservés que chez neuf femmes malades, ils ouvrent la voieà une nouvelle voie de traitement du cancer du sein maisaussi d’autres cancers si cette hypothèse des cellulessouches cancéreuses se confirme.
Source : PNAS, février 2003, publishedon-lineClick Here: cheap all stars rugby jersey