Un cas de méningite chez un enfant à Saint-Quentin-de-Baron

Selon l’Agence régionale de Santé Nouvelle Aquitaine, un cas de méningite à méningocoque a été confirmé chez un enfant de 5 ans fréquentant l’école maternelle de Saint Quentin de Baron(Gironde). L’enfant a été hospitalisé et les personnes qui ont été en contact avec lui devraient recevoir un traitement antibiotique.

Un cas de méningite a été confirmé chez un enfant de 5 ans fréquentant l’école maternelle de Saint-Quentin-de-Baron.

Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS) “l’enfant a été rapidement pris en charge par les équipes du CHU de Pellegrin à Bordeaux et son état est considéré aujourd’hui comme rassurant“. En lien avec l’Education nationale, la liste des sujets contacts (ceux qui auraient potentiellement pu être infectés) regroupe 66 enfants et 12 adultes. Selon l’ARS, “un courrier leur a été remis pour les informer et leur proposer une prise en charge adaptée (traitement antibiotique)“Identifier les personnes ayant été en contact direct avec le maladeLe risque de transmission de la méningite à méningocoque ne concerne en effet que les sujets ayant été en contact direct avec un malade dans les 10 jours précédant l’apparition des symptômes. Cette bactérie est fragile et ne se transmet pas facilement en dehors de contact étroit et de promiscuité avec une personne infectée, par l’intermédiaire de gouttelettes de salive ou de sécrétions naso-pharyngées (toux, éternuements, baiser…). Ces infections ne se transmettent donc pas aussi facilement qu’un rhume ou la grippe. Un traitement antibiotique préventif leur est alors proposé. Il n’y a pas lieu de prendre des mesures particulières de désinfection ou de fermeture des locaux. Dans le cas de méningites à méningocoques du sérogroupe A, B, C, Y ou W, la prévention par la vaccination permet de compléter l’antibioprophylaxie.

Méningite bactérienne : une infection rare mais très graveLa méningite se traduit par :

  • Une fièvre élevée ;
  • Frissons ;
  • Des maux de tête ;
  • Somnolence ;
  • Une photophobie (le patient veut rester dans l’obscurité) ;
  • Une raideur de la nuque (qui peut être absente chez le nourrisson) ;
  • Des vomissements ;
  • Des convulsions.

La suspicion d’une méningite doit inciter à une prise en charge urgente. Aujourd’hui, ces infections restent rares en France et leurs symptômes peuvent être confondus avec d’autres maladies moins graves, ce qui peut malheureusement retarder le diagnostic. Les infections invasives à méningocoque sont relativement rares en France, avec 469 cas notifiés en 2015 ayant entraîné 53 décès, selon des chiffres de l’Institut national de veille sanitaire (InVs).