L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié aujourd’hui un rapport qui affirme la présence de substances chimiques dans les tampons, serviettes hygiéniques, protèges-slips et coupes menstruelles. Retrouvées en très faible concentration, elles seraient sans risque pour les utilisatrices, selon l’Anses.
Sommaire
- Des matières premières contaminées
- Des substances aux effets cancérogènes
- Changer la loi sur la composition des protections intimes
- Syndrome du choc toxique : aucun lien avec la composition des protections intimes
L’évaluation de l’Anses sur les risques sanitaires relative à la sécurité des protections intimes confirme ce que disait
une étude de 60 Millions de consommateurs : elles contiennent bel et bien des substances chimiques.Des matières premières contaminéesCes substances ont été retrouvées “dans ces produits en très faible concentration et sans dépassement des seuils sanitaires”, rapporte l’Anses qui précise que celles-ci sont sans danger pour la santé. Sur l’origine de ces substances chimiques, le rapport indique qu’elle “proviendraient de la contamination des matières premières ou des procédés de fabrication“.Des substances aux effets cancérogènesNéanmoins, l’Agence recommande aux fabricants d’éliminer ou au moins de réduire au maximum la présence des substances chimiques dans les protections intimes, “en particulier celles présentant des effets ‘cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques’ (CMR),
perturbateurs endocriniens ou sensibilisant cutanés“. Il s’agit d’une recommandation et non d’une demande car il n’existe pas à ce jour de réglementation spécifique encadrant la composition, la fabrication ou l’utilisation des produits de protection intime. Changer la loi sur la composition des protections intimesL’Anses se veut toutefois favorable à “l’élaboration d’un cadre règlementaire plus restrictif au niveau européen afin de limiter la présence de ces substances chimiques”.Syndrome du choc toxique : aucun lien avec la composition des protections intimesL’expertise de l’Anses s’est également intéressée au lien possible entre les protections intimes et le
syndrome du choc toxique (SCT). Elle réfute l’hypothèse selon laquelle la composition des protections intimes augmenterait le risque de SCT. Il est favorisé par une mauvaise utilisation des protections intimes (port prolongé du tampon ou de la coupe menstruelle) qui facilite la prolifération de la toxine bactérienne responsable du SCT.Click Here: Rugby league Jerseys