Les lettres rédigées par le président et de la République et le ministre de l’Intérieur seront produites aujourd’hui au tribunal de Grande Instance de Paris alors que les auteurs de La Frondeuse, une biographie de la Première dame, seront jugés pour « diffamation et atteinte à la vie privée ».
Ce sont deux soutiens de poids qu’a reçus Valérie Trierweiler alors que le Tribunal de grande instance de Paris examine ce lundi la plainte de Valérie Trierweiler contre La Frondeuse (vendu « autour de 20.000 exemplaires » selon les chiffres de l’éditeur).
« Je tiens à dénoncer comme pure affabulation les passages du livre ‘La Frondeuse’ (p. 46 et 47) concernant une prétendue lettre jamais écrite et donc jamais parvenue à son prétendu destinataire. L’invention ne peut être un procédé dans un essai politique sauf à être présenté comme un roman », explique dans une courte lettre manuscrite le président de la République (information révélée par RTL ce matin). Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, confirme avoir été interviewé en juin dernier par l’un des auteurs Christophe Jakubyszyn mais précise qu’il pensait que l’ouvrage « devait selon l’auteur lui être favorable » (Valérie Trierweiler). « Les propos qui me sont prêtés, dans ce livre, sont souvent approximatifs partiels et sortis de leur contexte », affirme le locataire de la place Beauvau, ajoutant que « certains propos cités dans six pages lui »sont attribués alors même qu'(il) ne les (a) pas tenus”.