Samedi, un “hommage populaire” sera rendu à Paris en hommage à Johnny Hallyday. Redécouvrez une interview du chanteur dans laquelle il donnait un avis contrasté sur des funérailles nationales.
Samedi, entre 500 et 700 bikers accompagneront le cercueil de Johnny Hallyday de l’église de la Madeleine à Porte Maillot, en passant par l’avenue des Champs-Élysées. Emmanuel Macron “prendra brièvement la parole” alors que près de “quinze cents policiers et gendarmes seront dédiés à la sécurisation de l’évènement” comme l’a indiqué le préfet de police de Paris. Des circonstances exceptionnelles, à la hauteur de la popularité du chanteur décédé dans la nuit de mardi à mercredi. Pourtant, en mars 2006, Johnny Halyday se refusait à toute cette grandiloquence.
“Je n’en pense pas grand-chose. Ce ne serait pas terrible” disait-t-il à un journaliste de France 3 qui l’interrogeait sur la possibilité de funérailles nationales le jour de sa mort. “Je ne suis pas une star absolue, les gens s’imaginent ça, moi, je suis un homme simple” disait-il, presque agacé. Johnny Hallyday préférait parler du temps présent et de sa fille Jade, qu’il a adopté en novembre 2004 avec Laeticia Hallyday.
“Vous savez, moi j’ai une petite Jade aujourd’hui. Quand je me réveille, qu’elle me regarde et quelle m’appelle ‘papa’, c’est la plus belle chose au monde. Le reste on s’en fout” assurait le rockeur avec tendresse. Reste que sa disparition laisse des millions de fans orphelins et que tout est fait pour rendre un hommage imposant à la star : “Merci Johnny” sera projeté sur la Tour Eiffel et une chanson du rockeur sera diffusée avant chaque match de foot de Ligue 1 et de Ligue 2. Johnny Hallyday sera inhumé lundi en fin de matinée au cimetière de Lorient, sur l’île de Saint-Barthélemy.
Crédits photos : ANGELI-JACOVIDES / BESTIMAGE