Jean-Marie Bigard a quitté « les Enfoirés » car il affirme qu’ils gardent une partie de l’argent collecté

Et si les Enfoirés n’étaient pas si désintéressés que cela? C’est ce qu’affirme Jean-Marie Bigard, qui accuse la troupe de garder une partie de l’argent collecté.

Grâce aux Enfoirés, les Restos du cœur peuvent distribuer des millions de repas à travers la France. En 2015, 128,5 millions de repas ont été servis et 950 000 personnes ont été accueillis, selon les chiffres de l’association. Mais derrière cette volonté humanitaire, certaines pratiques ne seraient pas si désintéressées qu’elles semblent l’être. C’est en tout cas ce que dénonce Jean-Marie Bigard, invité ce week-end au micro de Eric Dussart, sur RTL, dans l’émission On refait la télé.

L’humoriste a décidé d’expliquer les raison de son départ de la troupe, en 2001, après quatre années de participation. “Je n’étais pas d’accord sur deux-trois trucs, notamment de garder de l’argent qui n’était pas utilisé, alors que ce n’était pas la volonté de Coluche”, a-t-il expliqué. Il a notamment rappelé que quelques mois avant sa mort en 1986, Coluche avait fait don d’un million de francs à Emmaüs. « Il restait du pognon après avoir distribué un maximum de repas, et il est allé donner le chèque de ce qu’il restait à l’Abbé Pierre, en disant ‘Il ne doit rien rester et tout l’argent qu’on a ramassé doit être redistribué’ ». Désormais, cette pratique ne serait plus. « Moi, cette petite caisse de ravitaillement de secours, elle ne me plaisait pas tellement », a-t-il affirmé.

Jean-Marie Bigard est également revenu sur le snobisme des Enfoirés. Il donne l’exemple de Carlos, décédé il y a maintenant six ans. Le chanteur, pourtant « très copain avec Coluche » n’a jamais pu participer aux shows des Enfoirés. “Il ne devait pas avoir ‘la carte’. Je me suis entendu dire ‘Et lui, il vend des disques quand ?’” Des révélations surprenantes, qui risquent de créer une nouvelle polémique autour de la joyeuse troupe, à quelques semaines à peine de leur concert annuel.

Crédits photos : Bertrand Rindoff Petroff