Ces mères cultes du cinéma et des séries que l’on a rêvé d’avoir !

Elles ne sont pas toutes parfaites mais elles font tout pour l’être, avec grâce et/ou audace. A l’occasion de la fête des mères et de la sortie en salles du film du même nom signé Marie-Castille Mention-Schaar, focus sur ces héroïnes inoubliables…

1. Carmen Maura et Audrey Fleurot, mère présidente, dans "La Fête des mères"
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Une mère présidente de La République, ce n’est pas commun ! Avant-gardiste, Anne dans La Fête des mères, est de celle qui fait fi de la pression sociale en “osant” accoucher pendant son mandat présidentiel et qui apprend à gérer son baby blues tout en s’occupant de son nouveau né et de son pays. Il faut dire que, non contente de réussir sa vie professionnelle, elle vit pleinement sa vie personnelle aux côtés d’un mari attentionné et d’une mère parfaite qui a toujours les mots qu’il faut. Une mère incarnée par la grande Carmen Maura, figure emblématique du cinéma féminin de Pedro Almodovar.
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Carmen Maura et Audrey Fleurot, mère présidente de La République, dans “La Fête des mères”

Une mère présidente de La République, ce n’est pas commun ! Avant-gardiste, Anne dans La Fête des mères, est de celle qui fait fi de la pression sociale en “osant” accoucher pendant son mandat présidentiel et qui apprend à gérer son baby blues tout en s’occupant de son nouveau né et de son pays. Il faut dire que, non contente de réussir sa vie professionnelle, elle vit pleinement sa vie personnelle aux côtés d’un mari attentionné et d’une mère parfaite qui a toujours les mots qu’il faut. Une mère incarnée par la grande Carmen Maura, figure emblématique du cinéma féminin de Pedro Almodovar.

Anne Dorval alias Diane dans “Mommy”

Rock’n roll, sexy, sans complexe, Die est une mère veuve, dévouée à son fils hyperactif, impulsif et violent. Une mère prête à tout faire, tout dire et tout accepter pour faire de la place dans le monde à son fils tourmenté. Figure emblématique des mamans sublimes peintes par Xavier Dolan (après J’ai tué ma mère), Anne Dorval incarne dans Mommy, l’amour maternel en ce qu’il a d’absolu, de fusionnel et par extension de déchirant. Parce que comme l’écrit le cinéaste à propos de la maternité : “C’est elle que je veux voir gagner la bataille, elle à qui je veux écrire des problèmes pour qu’elle ait toute la gloire de les régler, elle à travers qui je me pose des questions, elle qui criera quand nous nous taisons, qui aura raison quand nous avons tort, c’est elle, quoi qu’on fasse, qui aura le dernier mot, dans ma vie.” 

Linda Hamilton alias Sarah Connor dans la saga “Terminator”

Qui n’a pas rêvé un jour d’avoir pour maman la badass, athlétique et déterminée Sarah Connor, rendue culte sous les traits de Linda Hamilton ? Mère du futur leader de la résistance aux machines et sauveur de l’humanité, elle a le bon goût de laisser de côté la fragile héroïne traquée pour céder la place à une figure vengeresse surentrainée, engagée dans un combat sans merci à ses côtés. Une mère plus que dévouée et tellement balèse qu’elle devient même plus terrifiante que le fameux Terminator dans une scène de fusillade culte.

Elastigirl dans “Les Indestructibles”

Elastigirl, de son vrai nom Helen Parr (incarnée par la voix d’Holly Hunter), est une autre de ses mamans sachant cacher parfaitement son jeu. Mère au foyer attentive à ses enfants et à son indestructible mari (qu’elle soupçonne un temps volage), elle sait s’improviser super héroïne, capable de se transformer en parachute ou en canot pneumatique (pratique !), forte de son corps étirable à l’infini. La plus souple du genre donc.

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Sally Field alias Madame Gump dans “Forrest Gump”

La vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber...” Rien que pour cette réflexion culte d’une sagesse infinie, la mère de Forrest Gump (adorable Sally Field que l’on retrouvera plus loin dans ce diaporama) se doit de figurer dans les annales de l’Histoire de la maternité. Si l’on ajoute tout l’amour (monoparental), la force (résiliente) et l’inspiration (géniale) qu’elle a été capable de léguer à son incroyable héros de fils, impossible de résister : cette mère-là mérite notre respect.

Maria Pacôme, la mère de Victor dans “La Crise”

J’ai pas le droit d’en avoir une belle histoire de cul, moi? Ils sont insensés tous les deux, comment ils croient qu’ils sont venus sur cette terre? Je vous ai fait avec mon cul mes petits poussins“. Dans les années 90, la féministe Coline Serreau nous offrait le monologue le plus moderne et inspirant de son époque, sur la maternité et son dévouement… limité. Dans la peau de la mère décomplexée de Vincent Lindon, Maria Pacôme nous a fait mourir de rire, tout en nous faisant comprendre beaucoup de choses sur la vie de femme de notre maman adorée. Une révolutionnaire en crise qu’on adore, parce qu’elle sait franchement dire stop et ose prendre “sa retraite” de mère quand il le faut. Moment culte à redécouvrir ici.

Julia Roberts alias “Erin Brockovich”

On en a beaucoup écrit sur cette femme formidable, guerrière solitaire tentant d’aider les victimes d’une petite ville américaine, touchées par la pollution des eaux potables ; une figure ayant réellement existé,  incarnée à l’écran par la divine Julia Roberts. N’oublions pas qu’en plus d’être cette femme forte partie de rien, Erin Brockovich est une mère célibataire, élevant seule avec amour ses trois enfants. Une mère sur tous les fronts.

Mandy Moore alias Rebecca Pearson dans “This is us”

Elle est ravissante, sexy, émouvante et aimante. Elle aurait pu devenir célèbre dans le milieu de la chanson, mais elle a préféré élever sa fille et ses deux garçons. Avec Rebecca Pearson (bouleversante Mandy Moore), le terme “élever” prend justement tout son sens, elle qui sait mieux que personne comment rendre meilleurs et réparer les petits et gros bobos de ses enfants, marqués par la perte de leur autre parent. La mère héroïne du quotidien, qu’on ne connait pas encore parfaitement bien, mais qu’on a hâte au fil du temps de découvrir, à chaque nouvel épisode de This is us.

A noter qu’avant Mandy Moore, il y a eu Bonnie Bedelia, alias la cheftaine de la grande famille Braverman de Parenthood ; là et toujours là quand il s’est agi de soutenir et conseiller ses grands enfants, qui, même devenus adultes et parents, ont toujours eu besoin de sa douce folie et de sa clairvoyance au moment de vivre leurs moindres joies et peines. Camille, c’est le ciment, la colonne vertébrale, la tête et le coeur de cette famille dysfonctionnelle dont on adoré suivre les aventures sur six saisons. Rien que ça.

Diane Keaton alias J.C Wiatt dans “Baby Boom”

Vous souvenez-vous de cette working woman qui un jour “hérite” d’une petite poupée de 18 mois bien vivante, venue bouleverser son quotidien réglé comme une horloge? Conduite à faire un tri dans sa vie, JC Wiatt (inénarrable Diane Keaton) abandonne sa carrière à succès et son mari intransigeant pour s’isoler à la campagne. Après en avoir vu des vertes et des pas mûres, elle fera des pommes de son verger (!) des compotes à succès, devenant la mère ET femme d’affaires qu’elle se devait d’être. Prouvant s’il en était besoin (et dans les années 80, il en était besoin), que l’une n’exclut pas l’autre.

Karen Grassle alias Caroline Ingalls dans “La Petite Maison dans la prairie”

Notre sélection se devait de mettre en scène une maman totalement parfaite ? La voilà. La mère courageuse, pieuse, téméraire, excellente cuisinière, au brushing et à la moralité impeccables, dévouée corps et âmes, et affrontant les plus grands drames, sans un mot plus haut que l’autre. On ne manquerait pas de mots pour peindre l’angélique Karen Grassle alias Caroline Ingalls, avec qui on a tous grandi, et qui nous a tant épaté dans sa manière de savoir tenir sa maison comme le restaurant qu’elle a eu à son nom. Ce qui est tout de même ultra moderne au XIXe siècle, non ?

Katy Mixon alias Katie Otto dans “American Housewife”

L’un des derniers petits bijoux fait mère en date ! Rebelle, grossière, décomplexée, cynique, critique, bonne vivante, intelligente, si drôle, Katie Otto essaie, tant bien que mal, d’élever sa famille avec amour et lucidité, dans un quartier où résident des épouses aussi parfaites que leurs progénitures respectives. Aucune de ses réflexions et actions osées ne nous est épargné, la dame étant le fameux ouragan révolutionnaire qu’on attendait pour décoiffer les bien pensants coincés. Tellement jouissive.

La mère de “Dumbo”

Toute notre enfance. Une mère qui, dès les premiers instants, sait consacrer son temps à son fils et à leur tête-à-tête magique. Une mère prête à tout pour le protéger des mauvaises langues, fussent-elles amies, laissant volontiers de côté douceur et amabilité pour une agressivité toute justifiée. Une mère emprisonnée pour s’être ainsi dévouée, et qui nous offre l’une des plus belles images qui soient lorsqu’à travers les barreaux, elle caresse de sa trompe son petit garçon en lui fredonnant une jolie chanson. Culte.

Brigitte Fossey alias Françoise Beretton dans “La Boum”

Peut-être la mère que l’on préfère dans cette sélection, parce qu’elle est celle de toute une génération. Parce qu’elle est moderne, intellectuelle et créative. Parce qu’elle sait imposer ses choix de carrière à son mari, le tromper s’il a vraiment trop “déconné” (oui bon… cet argument se discute), tout en restant une mère attentive, inquiète, “flippée” mais dévouée, toujours désireuse de se perfectionner. Une vraie de vraie donc, incarnée à merveille par Brigitte Fossey, qui a inspiré nombre de mères en devenir.

Sally Field (encore) dans “Jamais sans ma fille” et “Brothers and Sisters”

Entre Betty Mahmoody et Nora Walker, il y a un monde il est vrai. Mais on a tenu ici à les réunir car elles ont été toutes deux interprétées une fois encore par l’immense Sally Field, alias la mère courage s’il en est. Que ce soit dans Jamais sans ma fille où elle interprète la célèbre héroine rebelle, usant au péril de sa vie de tous les stratagèmes afin de fuir aux côtés de sa fille un pays et un mari conquis par la révolution islamique. Ou dans Brothers and Sisters, où dans la peau d’une matriarche de 5 enfants (! l’argument pourrait suffire), elle compose avec la mort de son mari et sa trahison découverte a posteriori, puis soutient sa fille républicaine et son fils gay, le tout avec un état d’esprit et un dévouement remarquables. Ta fête Sally, tu l’as bien méritée !

Jamie Lee Curtis alias Tess Coleman dans “Freaky Friday”

Une mère qui mieux que personne a su expérimenter le fait de se mettre “à la place de sa fille” et de comprendre intimement, même corporellement, ses moindres états d’âmes d’adolescente. Dans Freaky Friday dans la peau de ma mère, par l’entremise d’un biscuit chinois du bonheur, la rock’n roll Jamie Lee Curtis parvient à dépasser ses conflits avec Lindsay Lohan et à nourrir avec elle une vraie relation au diapason. Il fallait y penser.

Juanita Moore alias Annie Johnson dans “Mirage de la vie”

Rien qu’en repensant à ce personnage, les larmes nous montent aux yeux. Incarnée par la bouleversante Juanita Moore, Annie est une mère qui, malgré tout ce que lui fait subir sa fille, continue à l’aimer sans faille, ni restriction. Noire alors que sa progéniture est blanche, elle est maintes fois repoussée par cette dernière et tente, au sein d’une Amérique malade de sa ségrégation raciale, de lui donner tout son amour… au-delà de ses forces. Instinct maternel, sacrifice, pardon et fine émotion dépeignent cette relation tragique par le biais de laquelle Douglas Sirk nous rappelle l’absolu de l’amour maternel.

Brie Larson alias Ma dans “Room”

Parce qu’elle lui apprend à rire, à jouer et à comprendre le monde qui l’entoure, Joy “Ma” (sublime Brie Larson) est déjà une mère comme on les aime. Mais quand elle le fait au sein d’une chambre dans laquelle tous deux sont retenus prisonniers depuis sa naissance, elle emporte notre adhésion totale. Mère attentive et initiatrice par excellence, elle est de celle qui sont “là” et bien “là”, accordant toute leur attention à leur enfant et lui “racontant” le monde, avec une puissance émotionnelle rare. La mère conteuse d’histoires qui fait naître la poésie et l’espoir au milieu du monstrueux, grâce à son super(be) pouvoir d’imagination.

Connie Britton alias Tami Taylor dans “Friday Night Lights”

Elle est la voix de la raison pour son mari, la conseillère d’éducation puis le proviseur de son lycée. Femme de caractère et de charisme, Tami Taylor de Friday Night Lights a tout de la mère dont les adolescents rêvent. Toujours là pour sa fille, elle l’est aussi pour les nombreux jeunes gens qui lui demandent son avis. Une mère mentor qui sait se remettre en question, mener sa carrière et sa famille, avec douceur et poigne.

Soria Zeroual alias “Fatima”

Mère célibataire, vivant seule avec ses deux filles exigeantes, Fatima va tout faire pour dépasser le problème de communication qu’elle a avec ses filles : communication due à la langue (Fatima ne parlant pas bien le français) mais aussi due à leurs différences. Une héroine invisible qui essaie d’épargner à ses filles ce qu’elle a vécu elle en tant que femme, et consacre sa vie à leur faire passer… les bons messages.

Angelina Jolie alias Christine Collins dans “L’Echange”

En matière d’instinct maternel, Christine Collins se pose là : contre vents et marées, et au risque de passer pour folle, elle est de ces mères que rien ne détourne de sa lutte quand il s’agit de retrouver son enfant disparu et de prouver, contre toute apparence, que celui qui se proclame comme tel n’est pas à elle. Une mère obstinée, fine, clairvoyante, enragée, sobrement incarnée par Angelina Jolie, sous la direction du grand Clint Eastwood.

Bonus : Lynette et les “Desperate Housewives”?

Elles sont toutes à un moment donné admirables, émouvantes, aimantes, mais elles sont aussi parfois “à côté de la plaque”, trop protectrices, trop intrusives, trop en un mot. Il était pourtant hors de question de les oublier ; on a donc opté pour un choix bonus et circonstancié. Pourquoi Lynette ? Parce qu’elle est plus responsable que Suzanne, moins abusive que Bree, plus constante que Gabrielle et plus… présente que Mary Alice. Elle s’est en outre dévouée corps (!) et âmes à ses trop nombreux enfants (on a arrêté de compter), aux dépens souvent d’une carrière épanouie. Dans son cas, cela nous a suffit.

Découvrez les mères désarmantes de La Fête des mères :

La Fête des mères Bande-annonce VF