Ce vendredi 30 mars, une nouvelle audience en référé aura lieu au tribunal de grande instance de Nanterre. Laura Smet et David Hallyday s’opposent à Laeticia, la dernière épouse du rockeur, à qui le chanteur a décidé de tout léguer. Des sommes importantes sont en jeu.
Nouvel épisode ce vendredi 30 mars dans le feuilleton judiciaire qui déchire le clan Hallyday. Le 15 mars dernier, une audience en référé avait été reportée, les avocats de Laura Smet et de David Hallyday souhaitant connaître de nouveaux éléments fournis par la partie adverse, celle de Laeticia Hallyday. Une nouvelle audience aura donc lieu ce vendredi au tribunal de grande instance de Nanterre. Une assignation en référé demandée par les deux aînés de Johnny Hallyday, qui ont décidé de contester le testament laissé par leur père devant la justice. Un document rédigé par le rockeur sous le droit américain et par lequel l’idole des jeunes a décidé de léguer tout son héritage à sa dernière épouse Laeticia et rien à Laura Smet et David Hallyday. Les deux aînés réclament aujourd’hui un droit de regard sur l’album posthume du rockeur, ainsi que le gel de ses avoirs.
Deux clans s’opposent désormais, avec au centre, l’épineuse question de ce testament laissé par le rockeur avant sa mort. En jeu, le patrimoine immobilier de Johnny Hallyday d’abord. Le rockeur possédait quatre maisons à Marnes-la-Coquette, Saint-Barthélémy, Los Angeles où il résidait, et “un second logement actuellement en location” selon les informations de nos confrères du Parisien ce vendredi 30 mars. Autre volet important, le patrimoine musical du chanteur, soit “plus d’un millier de chansons et 50 albums et les droits d’auteur, d’interprète et d’éditions qui vont avec”. La valeur réelle de l’héritage n’est pas connue, mais elle est estimée “par les uns à 35 millions d’euros et à plus de 50 millions pour les autres, auquel il faut ajouter au moins 800 000 euros de droits d’artiste chaque année pendant 70 ans“. Des sommes colossales, qui n’en finissent plus de déchirer le clan Hallyday. Une affaire judiciaire complexe qui pourrait prendre des années avant d’être réglée.
Crédits photos : Abaca