Valéry Giscard d’Estaing : cette dernière petite vacherie envers Jacques Chirac lors de la messe à Saint-Sulpice

Le lundi 30 septembre, plusieurs dirigeants politiques se sont réunis en l’église Saint-Sulpice de Paris pour les obsèques de Jacques Chirac. Avant que la cérémonie ne commence, Valéry Giscard d’Estaing, qui était présent avec sa femme Anne-Aymone, a lancé une petite phrase qui n’est pas passée inaperçue.

Il fallait le voir, ou plutôt l’entendre, pour le croire. Après la mort de Jacques Chirac survenue le 26 septembre, une messe d’obsèques a été organisée le lundi 30 septembre en l’église Saint-Sulpice à Paris. Si sa femme Bernadette n’a pu y assister étant trop affaiblie, le reste de sa famille a répondu présent. À cette occasion, plusieurs dirigeants politiques, français et étrangers, avaient également fait le déplacement pour adresser un dernier adieu à l’homme d’État. Parmi eux, Valéry Giscard d’Estaing venu avec sa femme Anne-Aymone, qui a d’ailleurs été victime d’une bourde commise par les organisateurs des obsèques.

Au moment de l’arrivée du couple Macron dans l’église, venu saluer la famille Chirac et les hommes politiques qui se trouvaient au premier rang, Valéry Giscard d’Estaing a lancé une petite phrase, repérée par nos confrères de L’Express, qui n’est pas passée inaperçue : « Chirac était toujours en retard, eh bien, ça continue… ». En raison de son âge avancé, l’ancien président de la République, qui entend moins bien, est désormais contraint de « parler plus fort ». Les personnes qui se trouvaient autour de lui ont donc dû entendrecette « vacherie » adressée à Jacques Chirac…

Ce n’était pourtant ni l’endroit, ni le moment. Mais en lançant cette petite phrase, l’homme politique de 93 ans voulait sans doute piquer son rival de longue date. S’ils se sont côtoyés durant des années, ils n’ont jamais réussi à s’entendre. Ils étaient davantage concurrents que partenaires. « La communication a toujours été difficile entre Giscard et moi. Dans son échelle des valeurs, il y avait lui-même, tout en haut, puis plus rien, et enfin moi, très en dessous », écrit Jacques Chirac dans ses Mémoires paru en 2009. Valéry Giscard d’Estaing serait-il encore rancunier vis-à-vis de son ancien Premier ministre ? Quel que soit la réponse, son comportement aux obsèques de Jacques Bernadette interroge…

Crédits photos : Best Image

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