Actrice, réalisatrice, philanthrope : Angelina Jolie ajoute à partir de ce mois de juin une nouvelle ligne à son CV. L’ex-compagne de Brad Pitt devient la nouvelle éditorialiste du Times sur des sujets directement en lien avec ses engagements dans l’humanitaire, armée d’une plume bien acérée.
Depuis 20 ans, elle arpente les zones de conflit, et sillonne le monde pour sensibiliser aux violences sexuelles perpétrées en temps de guerre. Elle est l’un des visages du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Qui mieux qu’Angelina Jolie pouvait alors devenir la nouvelle éditorialiste du Times sur ces sujets ? L’actrice et réalisatrice allonge une nouvelle fois son CV. Depuis ce mois de juin, elle écrit un article mensuel dans le quotidien britannique sur des thématiques aussi diverses que le déplacement des populations, les conflits et les droits de l’homme.
L’ex de Brad Pitt est une philanthrope, engagée dans de nombreuses causes humanitaires, qui fut ambassadrice de bonne volonté auprès du HCR de 2001 à 2012, avant d’y être nommée Émissaire. Elle a déjà plus de 60 missions à son actif, qu’elle conjugue avec sa vie de maman et son dévouement au septième art. C’est ainsi tout naturellement qu’elle a accepté ce nouveau défi.
L’actrice et réalisatrice avait déjà rédigé en avril un article sur le rôle des femmes dans la promotion de la paix en Afghanistan. Convaincu, le rédacteur en chef du journal l’embauche de manière pérenne. Son article du mois s’intitule “Ce dont nous sommes redevables envers les réfugiés.”Et elle y rétablit quelques vérités. Elle assène par exemple : “Aujourd’hui, on interchange les mots ‘réfugiés’ et ‘migrants’ à des fins politiques. Les réfugiés n’ont pas eu d’autre choix que de fuir leur pays, car ils y étaient persécutés, victimes d’un conflit ou de violences”.
Quand aux migrants, “eux, ont choisi le départ, principalement pour améliorer leur niveau de vie”. Comme une attaque directe envers Donald Trump, qui brigue un second mandat en 2020 et dont la politique migratoire est plus que sévère, elle écrit : “Certains leaders entretiennent la confusion, usent d’une rhétorique hostile qui capitalise sur la peur de l’étranger”. Angelina présidente ?
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